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Send by emailConcernant les examens médicaux
En effet, le texte de l’arrêté du 11 juillet 1977 prévoit certains examens de dépistage (notamment coproculture, examen parasitologique des selles, recherche de staphylocoques pathogènes dans le rhinopharynx) à faire subir au salarié avant son admission (visite d’embauche).
Or, aucun résultat de prélèvement de gorge ou de selles ne peut garantir le statut sanitaire du travailleur pour les jours, semaines, mois à venir.
En ce sens, le médecin du travail, seul compétent pour assurer la surveillance médicale de ces salariés, vérifie qu’ils ne sont pas atteints d’une affection dangereuse pouvant contaminer des préparations alimentaires (visite au minimum annuelle précisant l’aptitude à la manipulation des denrées alimentaires).
Il organise cette surveillance médicale chaque fois que nécessaire.
Les examens sont prescrits par le médecin de prévention. La prise en charge des frais est adressée à la collectivité, par le laboratoire d’analyses ; les résultats étant communiqués exclusivement au médecin prescripteur.
La mise en place des règles universelles applicables à tout instant et tout au long de la chaîne de production, permet d’assurer à tout moment la protection du produit fini.
Cette organisation du travail est contenue dans la méthode HACCP, et différents guides de bonnes pratiques hygiéniques.
Ainsi, et conformément à la circulaire du 29 avril 1980, l’examen annuel médical clinique n’est qu’un élément de la surveillance médicale des personnels de restauration.
En effet, la prévention des risques professionnels liée à ce type d’activité repose aussi sur l’information et l’éducation sanitaire des personnels, la surveillance de la propreté des locaux et des installations de travail, de celles destinées à la conservation des aliments préparés à l’avance.
